le Perche Sarthois
Retranscription:
SL : Comment vous, vous appréhendez l’évolution de l’association ? Est-ce que vous avez vu un changement, est-ce que le fonctionnement est différent, les mentalités…?
GT : Je dirais que je suis optimiste, parce que ces 3 dernières années on a recruté de jeunes bénévoles. Quand je dis « jeunes », ce sont de jeunes retraités, qui sont assidus et qui viennent tous les mardis, et à l’exploitation bien sûr quand c’est le moment.
Il y a plusieurs années qu’on recrute comme ça chaque année. Heureusement, parce que, si je vous donnais la liste de tous les gens qui sont venus à la TRANSVAP et qui sont morts, ça commence à être long en 45 ans.
SL : Et il y a combien de bénévoles actifs ?
GT : Je dirais qu’on tourne sur 25. Et on a, je dirais, 80/90 adhérents.
SL : Et le profil de ces bénévoles, est-ce qu’il a changé au fil du temps ? Est-ce qu’il y a des gens de la SNCF qui deviennent bénévoles à la TRANSVAP ?
GT : Disons, le profil niveau socio-professionnel, on en a un qui était responsable EDF par exemple, c’était un des profils plus pointus. Bon là tout récemment, on a recruté un ancien ingénieur. Pour la SNCF, on en a très très peu. On en a eu au départ donc, les « trois mousquetaires », mais au fil du temps… Au niveau actif on en a quand même. On a la famille Rossignol, où le fils aîné est en train de passer conducteur de TGV, et le deuxième fils conduit des trains de fret pour des compagnies privées. Et eux, ils sont à la TRANSVAP depuis que la maman était enceinte. Vaccinés chemin de fer à fond.
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